Du 21 au 28 juin, la ville de Khouribga vibrera au rythme du cinéma africain à l’occasion de la 25ᵉ édition du Festival international du cinéma africain (FICAK), placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Pour cette édition anniversaire, les courts-métrages seront à l’honneur avec une sélection riche et diversifiée de quinze films venus de treize pays du continent.
Cette compétition mettra en lumière des œuvres singulières, portées par de jeunes talents comme par des voix déjà affirmées du cinéma africain. Le Maroc sera représenté, entre autres, par un film co-réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, tandis que d’autres pays tels que l’Égypte, la Tunisie, le Burkina Faso, le Bénin, le Rwanda ou encore le Sénégal proposeront des regards variés sur des réalités sociales, intimes ou politiques.
Deux distinctions majeures seront attribuées dans cette catégorie : le Grand Prix baptisé Najib Ayad et le Prix du Jury Paulin Soumanou Vieyra, en hommage à deux figures emblématiques du cinéma africain.
Parallèlement à la compétition des courts, le festival proposera une sélection officielle de longs-métrages, avec quinze œuvres représentant douze pays. La Mauritanie sera cette année à l’honneur. Le jury des longs-métrages, composé de cinq personnalités internationales du monde du cinéma, décernera six prix, dont le prestigieux Grand Prix Ousmane Sembène, ainsi que des récompenses en hommage à des figures marocaines et africaines telles qu’Amina Rachid, Mohamed Bastaoui ou Idrissa Ouédraogo.
Placé sous le thème « Du griot à l’algorithme, le cinéma évolue », le FICAK entend cette année explorer les mutations profondes du 7ᵉ art à l’ère de l’intelligence artificielle. Une conférence spéciale sera ainsi consacrée à cette question, croisant regards artistiques, technologiques et critiques.
Depuis sa création en 1977, le Festival international du cinéma africain de Khouribga n’a cessé d’être une plateforme essentielle pour la diffusion et la valorisation du cinéma africain. Cette 25ᵉ édition s’annonce comme un moment fort de création, de réflexion et de célébration des récits du continent.