L’administration de la prison locale de Tata dément les allégations de torture et de négligence médicale à l’encontre d’un détenu

L’administration de la prison locale de Tata a démenti, vendredi, les allégations relayées sur les réseaux sociaux par la sœur du détenu (H.M) qui affirme qu’il aurait été « torturé à l’intérieur de la cellule », et qu’il aurait « souffert de négligence médicale » et de « l’impossibilité de contacter les membres de sa famille suite au blocage de leurs numéros ».
Dans une mise au point, l’administration de la prison locale précise que « les allégations portées par la sœur du détenu précité sont infondées », expliquant que l’intéressé souffre de troubles psychologiques, puisqu’il a été transporté le 17/07/2023 à l’hôpital régional de Tata et présenté à deux spécialistes des maladies psychiatriques et des maladies digestives, alors qu’un autre rendez-vous lui a également été fixé à l’hôpital externe.
S’agissant du contact avec les membres de sa famille, ajoute la même source, « l’individu concerné le fait périodiquement, tel que consigné dans le registre téléphonique, puisqu’il a appelé plusieurs membres de sa famille, notamment sa sœur le 10/05/2023, son frère le 17/05/2023 et le dernier contact qu’il a eu avec sa sœur remonte au 19/07/2023 ».
L’établissement pénitentiaire a également indiqué que ni le détenu, ni aucun des membres de sa famille n’a déposé de plainte à ce propos.
Quant aux allégations relatives à « l’introduction de poison dans sa nourriture », la mise au point fait savoir qu’il s’agit de « fausses accusations, car l’individu concerné profite normalement de ses repas, à l’instar du reste des détenus ».