Un rapport de la « First National Bank » révèle une augmentation notable des ventes de biens immobiliers parmi les ménages les plus aisés en Afrique du Sud

Les ménages les plus aisés en afrique du sud sont de plus en plus nombreux à vendre leurs propriétés immobilières pour quitter le pays, révèle un rapport de la First National Bank (FNB), une des principales banques sud-africaines.

«Le pourcentage de sud-Africains aisés qui ont affirmé avoir vendu leur maison pour émigrer a augmenté considérablement durant le deuxième trimestre 2023», a indiqué la FNB dans une nouvelle étude qui s’est appuyée sur les données fournies par plusieurs agences immobilières.

Elle a précisé que 11 % des familles sud-africaines gagnant entre 1,6 et 2,6 millions de rands par an ont exprimé leur volonté d’émigrer, alors que ce pourcentage est de 19 % pour la tranche de revenu de 2,6 à 3,6 millions de rands, et de 16,1 % pour la tranche de revenu la plus élevée située à plus de 3,6 millions de rands.

Selon les chiffres du Département des impôts (SRAS), 40.500 contribuables ont mis fin à leur résidence fiscale en afrique du sud au cours des cinq dernières années.

En outre, le dernier rapport sur la migration de la richesse 2023 du cabinet « Henley & Partners » indique que 400 personnes dont la valeur nette est supérieure à 1 million de dollars américains ont émigré en 2022, et 500 autres devraient partir en 2023.

JP Breytenbach, directeur du cabinet de conseil « Breytenbachs Immigration », a expliqué que plusieurs raisons sont derrière cette tendance des sud-africains à quitter le pays, citant notamment le manque d’opportunités de croissance comme facteur majeur.

Il a ajouté que l’instabilité politique contribue également à cette situation, signalant qu’à chaque événement de tension politique en afrique du sud, le nombre de personnes déménageant à l’étranger augmente considérablement.

Ces événements comprennent des tensions politiques, les nouvelles législations considérées comme nuisibles aux entreprises, l’incertitude économique et la violence politique comme les troubles de juillet 2021, a-t-il poursuivi.

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